Bienvenue dans le DisqueMonde, un univers médiéval fantastique délirant créé par Terry Pratchett. N’hésitez pas à mettre le nez dans les annales du DisqueMonde si vous en avez l’occasion et rejoignez une communauté de millions de fans à travers la planète. En 1995, Terry Pratchett tente un nouveau pas dans sa carrière d’écrivain et élabore en partenariat avec Psygnosis Ltd. ce soft qui marqua une génération. Notez que le jeu est disponible en Français (dans la rubrique Extras).
Imaginez que vous deviez créé un univers entier, des galaxies, des planètes telluriques, gazeuses, des systèmes solaires … jusqu’à en avoir l’overdose. Un jour ou l’autre, n’importe quel Dieu créateur fini pas péter les plombs dans toutes ces histoires de gravitation, lois de la relativité et j’en passe. C’est ainsi qu’apparaissent les mondes comme le Discworld : une simple coquille, une blague de potache éphémère au milieu d’un long travail éreintant et répétitif. Mais parfois, ces petites erreurs passent au travers du service de contrôle qualité et continuent leur petite vie de monde délirant.
Au travers de l’espace infinie, voici qu’apparaît la Grande A’Tuin, la tortue stellaire. Sur son dos gigantesque grevé d’impacts de météorite, les Quatres Elephants la chevauchent, portant sur leur dos un monde plat et rond, comme une assiette, qui tourne lentement sur son axe central. Voici son petit soleil satellite qui se lève et darde ses rayons sur la fameuse cité d’Ankh-Morpork.
Dans les cieux, au sommet de la plus haute montagne du DisqueMonde, les dieux s’ennuient. Alors ils jouent, sur un grand plateau représentant ce monde plat, ils déplacent de petits pions humains. Rien n’est plus dangereux que des divinités bagarreuses, susceptibles et qui s’ennuient. Parmi les joueurs, deux adversaires brillants s’affrontent, le Destin, qui a l’avantage d’écrire lui-même les règles, et la Dame aux yeux verts, celle qu’on ne nomme pas et dont on appel jamais les faveurs, au risque de la voir se détourner de vous. Mais c’est quand même la seule qui arrive a obtenir un 7 avec un des à six faces.
Les choses vont mal. La plupart des joueurs ont perdus gros, le Destin affiche le sourire satisfait de celui qui a déjà gagné et La Dame vient de perdre son dernier Hero. Mais, d’un geste délicat, elle dépose sur le plateau une petite figurine au chapeau pointu, marqué du mot « Maje », accompagné d’un petit coffret en bois aux tendances homicides, monté sur des milliers de petites jambes véloces. Tout le monde éclate de rire.
Le Destin s’empare du gobelet…
… un bruit de Des qui roulent résonne…
… à Ankh-Morpork, une sombre guilde éveille une Bête infernale…
Discworld se présente comme un jeu d’aventure, du type Point ‘n Clic, entièrement jouable à la sourie. Les graphiques sont mignons, dans le style Monkey Island 3 ou Simon the Sorcerer. Pour une fois la musique est pas mal, ajoutant un vrai plus à l’atmosphère du jeu. Les puzzles et énigmes sont plutôt bien faits, et pas de «chasse au pixel » dans ce jeu, pour dégoter l’objet nécessaire perdus dans un coin de l’écran. L’humour est omniprésent, et participe à la résolution des énigmes. Attention tout de même à votre inventaire, qui se loge dans les tréfonds d’un bagage ambulant particulièrement caractériel : ne laissez pas traîner vos doigts.
Pour conclure, je dirais qu’il s’agit d’un excellent soft, bien réalisé et porté par un scénario élaboré par l’un des plus grands écrivains de fantastique comique. Vous allez adorer… et en plus c’est en français !
Note Technique:
-Pour sauvegarder et jouer avec le son
Après l’installation dans le dossier DISKWLD, créez un dossier SAVE.
Executez Config.bat et configurez les sons sur Soundblaster Pro.
Ouvrez Disk.bat en utilisant VDMS Sound, que vous pouvez obtenir dans notre section Programs, faites une configuration personnalisée dans VDMS Sound et sélectionnez Soundblaster ou Soundblaster Pro.