Brøderbund nous a apporté quelques jeux de grande qualité, comme Lode Runner, Karateka, Prince of Presia, Stunts, mais la série qui rencontra le plus grand succès fut certainement celle des Where in ___ is Carmen Sandiago ?
Cette fois, jetons un œil sur l’un des plus ancien épisode de la série, celui où Carmen jette son dévolu criminel sur l’Europe.
Les graphiques sont en CGA, il aurait été préférable que les graphistes se limitent un brin sur la palette des couleurs, assez …« flashy ». Mais bon, c’était les années 80, les filles étaient en jeans, et leurs coiffures, psychédéliques. Par ailleurs, ces graphismes sont d’une relative bonne qualité pour l’époque. Les sons sont basiques, comme d’habitude sur cette série de softs, mais la vraie différence se joue sur les contrôles : ici, pas de sourie ou de joystick, tout se fait au clavier, à l’ancienne.
Le principe est relativement simple. Vous êtes envoyé sur le lieu d’un crime, et vous devez suivre le criminel et ses forfaits sur la carte. Vous saurez où vous rendre après avoir examiné les indices, parlé aux témoins et appelé votre indique pour avoir des tuyaux. Même si vous êtes certain de savoir où aller à l’étape suivante, prenez le temps de mener une investigation sérieuse sur le lieu du crime. En effet, dès que vous obtenez une information intéressante sur votre suspect, vous devez le noter dans votre calepin. Ne partez pas avant d’avoir trouvé l’indice s’il y en a un… mais attention, tous les endroits ne recèlent pas forcement des indices.
Il n’est pas trop difficile de pardonner la qualité des graphismes et des sons, quand on a bien en tête la date d’édition de ce jeu… par contre, le jeu commet quelques erreurs dans la représentation des lieux historiques qu’on visite. Une image de Mostar pour représenter Belgrade, le château de Neuschwanstein pour illustrer Munich. Cela apparaît anodin pour un public Nord Américain, mais cela peut être légèrement plus horripilant pour les utilisateurs Européens. C’est un peu comme si pour illustrer Marseille, on représentait la Tour Eiffel … ou pire… un drapeau du PSG ! Cela indique surtout un manque d’effort consternant de la part des développeurs.
Quoi qu’il en soit, c’est un soft qui reste relativement fun… mais évitez de trop associer les photos avec les lieux géographiques présentés.
( NdT : Cheri ! On part en vacance à Belgrade, je rêve de visiter le Colisée !)